750 grammes
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Maigrir Sans M'aigrir
Maigrir Sans M'aigrir
  • Je n'ai jamais pu mettre en pratique un regime sans l'avoir adapter a ma sauce et oui pour moi regime ne doit pas rimait avec autre chose que plaisir sinon comment reussir? Regime rime avec plaisir, cuisine, organisation, astuce etc... Maigrir avec plaisir
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Maigrir Sans M'aigrir
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8 mars 2009

la méthode ZERMATI - PART2

Le set-point est indépendant de la nature des aliments consommés et de l'activité physique. 
L'une des forces du système de régulation, c'est qu'il semble aussi être relativement indépendant de la nature des aliments consommés par l'individu. Votre poids ne dépendrait pratiquement pas du fait que vous ayez une alimentation plutôt riche en glucides ou en lipides. C'est ce que tendent à démontrer les expériences sur les aliments allégés qui laissent penser qu'il serait bien inutile de vouloir tromper son organisme.
— L'allégement en sucre. Une enquête réalisée auprès de 78 694 Américaines de toute corpulence, a montré que les utilisatrices de produits édulcorés avaient pris plus de poids au cours de l'étude que les non-utilisatrices. Les études des physiologistes ont permis de comprendre que si les consommations d'édulcorant répondaient à des situations de faim, donc de besoins métaboliques, elles étaient, dans ce cas, intégralement compensées lors des repas suivants. En revanche, quand ces consommations répondaient à prises alimentaires sans faim, la compensation devenait très aléatoire. Ces études ont permis de conclure que dans le cadre d'une alimentation libre, l'utilisation d'édulcorant s'avère inefficace sur la perte de poids.
— L'allégement en graisse. La plupart des études montrent qu'un allégement lipidique provoque une diminution non compensée de la consommation de lipides. En revanche, la diminution calorique qu'elle entraîne semble assez bien compensée par une surconsommation de glucides et parfois même de protéines. Si bien, que si la composition de l'alimentation se trouve modifiée, le niveau calorique global reste souvent inchangé et ne permet pas d'obtenir une perte de poids significative. Ainsi, des femmes ayant consommées une alimentation allégée en lipides pendant deux ans ont perdu 3,2 kg pendant les six premiers mois de l'expérimentation. Au bout de deux ans, cette perte de poids n'était plus que de 1,9 kg. Ce faible amaigrissement avait pourtant été obtenu avec une alimentation ne comportant plus que 22,8 % de lipides. Ces résultats confirment les observations réalisées aux Etats-Unis où l'on voit le poids moyen de la population augmenter simultanément avec une baisse générale de la consommation de graisse. Toujours chez des volontaires américains, une tendance à s'accorder une petite récompense en contrepartie de la consommation d'aliments de régime, mais " bons pour la santé ", a été mise en évidence semble pouvoir expliquer l'échec de l'allégement lipidique. De la même manière, dans une étude épidémiologique française réalisée sur des hommes, l'utilisation de produits allégés en graisse ne s'accompagnait pas d'une réduction de la ration énergétique, mais au contraire, d'une consommation significativement plus élevée de sucre, biscuits, chocolat, miel et autres produits sucrés.

Avant de vous exposer la pratique, je pense nécessaire de préciser quelques notions. En premier lieu, il est important de ne pas confondre l'approche biopsychosensorielle avec une méthode amaigrissante. Il s'agit d'un modèle explicatif de la régulation du poids. La pratique qui en est issu permet à l'individu de retrouver son set-point, le poids pour lequel il est génétiquement programmé. Et par conséquent, le seul poids qu'il lui soit possible de maintenir spontanément sans se restreindre. Autrement dit, pour passer au-dessous de ce poids, le sujet devra accepter de manger moins qu'il n'a faim et, par conséquent, de s'affamer le reste de sa vie. La plupart des gens sont capables de le supporter plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Puis très vite se remettent à manger à leur faim et reprennent du poids, décrivant le fameux effet yoyo. Les rares personnes parvenant à s'affamer plus longuement payent à leur poids un tribut psychologique et physique dont elles n'avaient sans doute pas mesuré à l'avance toutes les conséquences.
Ainsi l'approche bio-psychosensorielle permettra à ceux qui se trouvent au-dessus de leur set-point de maigrir. Ceux qui se trouvent en-dessous, grossiront. Et ceux qui se trouvent déjà à leur set-point ne changeront pas de poids. Tous tenteront de se réconcilier avec eux-même. La démarche que nous allons entreprendre vous permettra de situer votre poids actuel par rapport à votre set-point, sachant que ce dernier ne correspondra pas obligatoirement au poids que vous souhaiteriez atteindre. Et que le fait de conserver quelques rondeurs, voire même un important surpoids n'est pas la preuve que l'on peut encore maigrir sans affamer son corps.
En second lieu, la restriction cognitive est un puissant agent dérégulateur des sensations alimentaires. Mais elle n'est pas le seul. La relation avec la nourriture produit des émotions plus fortes que les sensations alimentaires. Cette relation, qui autrefois était peut-être sereine, s'est progressivement dégradé en même temps que l'individu a voulu se servir de ses aliments pour transformer son corps. Pourquoi est-il si insupportable de ne pas posséder un corps conforme à ce qu'on en attend ? Voilà qui nous poussera à nous interroger sur la relation avec le corps. En quoi notre corps nous situe-t-il par rapport aux autres ? Voilà qui nous poussera à nous interroger sur l'utilisation que nous faisons de notre corps dans les relations que nous entretenons avec les Autres ? Bien sûr, au-delà du corps ou de la nourriture, chacun possède une histoire personnelle qui peut aussi générer des émotions dérégulatrices. Mais nous n'explorerons pas ces voies qui sont trop affaires individuelles.

Enfin, en dernier lieu, quelques mots sur les principes de la perte de poids. Pour maigrir, tous les nutritionnistes sont au moins d'accord sur un point, il n'existe pas d'autres moyens que de manger moins. Il ne s'agit pas de manger ni mieux ni autrement mais tout simplement moins de calories.
Jusqu'ici, pour y parvenir, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que tout a été essayé, y compris la ligature des mâchoires. Mais au bout du compte, tout se résume simplement à ceux qui ont préconisé de retirer les glucides et à ceux qui ont préconisé de retirer les lipides. Force est de constater que quoique l'on retire les résultats sont rigoureusement identiques. Tout le monde maigrit. Ou presque. Car si, en effet, manger moins est une condition nécessaire pour tout le monde, elle ne semble pas toujours suffisante pour certains. Pour manger moins, les régimes imposent leurs règles : limiter les quantités, réduire ou supprimer telle catégorie d'aliments, respecter un nombre déterminé de repas, ne pas manger entre les repas, attribuer des points aux aliments, ne pas mélanger certains aliments entre-eux, etc. Finalement, soyez-en assurés, tout cela ne sert qu'à faire manger moins de calories, quoiqu'en disent les promoteurs de chaque méthode. Et tout cela revient à préconiser du contrôle et de la restriction cognitive, dont nous avons vu les effets.

Soyons honnêtes et reconnaissons-le d'emblée : nous aussi, nous tenterons de manger moins. Cela suppose donc de répondre à quelques questions :
— Est-il possible de manger moins ? 
Oui, il est possible de moins manger quand on mange plus que sa faim. Ceux qui se nourrissent à leur faim, ne pourront pas réduire sauf à s'affamer. Ce qui, sur une longue durée, n'est pas une solution envisageable. La première étape consistera donc à s'assurer de l'exactitude des sensations que l'on perçoit. Vous verrez que les choses ne sont toujours aussi évidentes qu'elles le paraissent.

— Est-ce possible sans que cela ne devienne de la restriction cognitive ? 
La restriction cognitive suppose que l'on instaure un contrôle volontaire dans sa manière de manger et que l'on s'en remette à des règles externes (prendre trois repas par jour, ne pas en sauter, limiter les aliments gras, etc). Or, tel n'est pas le cas de l'approche bio-psychosensorielle qui se propose de restaurer les capacités de régulation de l'individu. Le rendant ainsi apte à manger ce qu'il veut en se fiant à un système physiologique inconscient fondé sur des repères internes (faim, rassasiement, satiété) et capable d'ajuster les apports caloriques aux dépenses énergétiques.

— Et si cela est possible, qu'allons-nous retirer ? 
Plutôt que de retirer arbitrairement tel ou tel aliment, nous retirerons ceux qui sont objectivement en trop. C'est-à-dire, ceux qui sont consommés sans faim. Nous retirerons les aliments dont nous n'avons pas besoin. J'entends déjà vos objections : « On ne mange pas seulement quand on a faim », « Que faites-vous de la gourmandise ? », etc. Je sais tout cela et je vous promets que nous examinerons toutes ces situations plus loin.
Pour conclure, je dirai enfin qu'ici nos objectifs sont très ambitieux. Il ne s'agit pas seulement de maigrir (vous savez déjà le faire), mais de se guérir d'un vrai problème. Vous devrez donc accepter de vous accorder le temps de cette guérison. Cette approche vous permettra de découvrir la vérité de votre poids. Celui pour lequel vous avez été programmé génétiquement, le seul que vous pourrez maintenir sans vous affamer. Rien ne dit que cette vérité vous fera plaisir. Si vous vous sentez incapable de l'affronter, il est encore temps d'arrêter votre lecture et de vous rabattre sur un bon vieux régime.
Nous allons donc procéder en trois étapes. Les deux premières nous ferons travailler sur la relation avec la nourriture et la troisième nous fera sortir du champ de la nourriture et aborder le problème de ces émotions qui font manger.

source: http://www.forums.supertoinette.com/recettes.php?p=2968519#2968519

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